À l'occasion de nos 25 ans, découvrez 25 histoires qui racontent l'EFS d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

25 ans, la vie devant nous

Cette année, l’Établissement français du sang célèbre ses 25 ans. 25 ans au service des donneurs de sang et des patients, c’est autant de récits à partager. Plongez dans une série en trois saisons pour rencontrer celles et ceux qui font notre histoire.

Nous sommes l’Établissement français du sang et depuis 25 ans, nous prenons soin de la vie.

Notre histoire, c’est avant tout celle d’un service public qui agit quotidiennement pour que les patients nécessitant une transfusion puissent être soignés, partout en France. Une mission rendue possible grâce à la générosité des donneurs de sang, de plasma et de plaquettes. Ils sont les protagonistes de notre histoire

À l’EFS, nous accompagnons chaque personne dès les premiers instants de la vie. Du premier souffle aux premiers pas, de l’âge de raison à l’âge adulte. Dans les instants les plus heureux comme les plus difficiles.  

Maël et Orel nous ont par exemple rencontrés quand ils étaient encore dans le ventre de leur maman, Eva. Fortement anémiés, ils ont reçu une transfusion in utero, et sont nés quelques mois plus tard en bonne santé.

Quant à Chloé, elle a croisé notre chemin le jour de son accouchement, le 30 juin 2014. Après avoir donné naissance à Lyla, elle a perdu beaucoup de sang et a dû être transfusée de 27 poches pour rester en vie. Aujourd’hui Lyla a 10 ans, et quel bonheur de la voir grandir. 

Chahrazed elle, a 22 ans. Jacques, 60 ans. À première vue, tout les sépare. Pourtant, ils font partie d’une même famille : celle des bénévoles qui s’engagent quotidiennement pour le don de sang. Ils sensibilisent, informent, participent aux collectes et nous sont d’un soutien indéfectible.

Pour Rémi et sa fille, Margaux, 6 ans, c’est une autre histoire. Celle d’un combat au long cours qui nécessite, très régulièrement, des médicaments fabriqués à partir du plasma

Pour Romain et toutes les autres personnes qui travaillent chez nous, c’est l’envie d’aider les patients comme Margaux qui les animent. Le travail de Romain, c’est de rechercher des traitements révolutionnaires qui pourront, demain, soigner des maladies incurables. 

Enfin, il y a Sam qui lui, attendait impatiemment de nous rejoindre. Après avoir vu ses parents donner leur sang toute son enfance, il s’est lancé au lendemain de ses 18 ans pour son tout premier don. C’était il y a 2 ans, et depuis nous l’avons revu 30 fois.  

Leurs histoires, ce sont en réalité la nôtre. Celle d’un service public engagé pour la vie, qui transcende les âges et les générations. Notre histoire continue à s’écrire et pour cela, nous aurons toujours besoin de vous. 

Nous sommes l’Établissement français du sang et à 25 ans, nous avons la vie devant nous.  

Prélude

Le premier souffle

Saison 1

Les jumeaux transfusés in utero

Maël et Orel

Enceinte de jumeaux, Eva apprend au deuxième trimestre de sa grossesse que ses bébés souffrent d’anémie. Une transfusion in utero, par les cordons ombilicaux, peut les sauver. Le corps médical et les équipes EFS se mobilisent.

Les jumeaux transfusés in utero

Maël et Orel

Enceinte de jumeaux, Eva apprend au deuxième trimestre de sa grossesse que ses bébés souffrent d'une forme sévère d'anémie qui met leur vie en danger. Pour leur offrir une chance de survie, une transfusion in utero doit être effectuée, directement via les cordons ombilicaux. Une intervention délicate, rendue possible grâce à l’expertise des personnels médicaux et la générosité des donneurs de sang.

Découvrez comment, depuis 25 ans, l’Établissement français du sang agit avant la naissance pour permettre la vie.

À l'EFS, nous accompagnons les mamans et leurs bébés tout au long de la grossesse. Nous réalisons des analyses de pointe grâce à notre expertise unique en biologie médicale de la mère et de l’enfant. Nous collectons, préparons et distribuons aux hôpitaux et cliniques les produits sanguins dans le cas de transfusions in utero pour les fœtus ou d'hémorragie de la maman lors de l'accouchement.

Envie de sauver des vies ? Prenez rendez-vous pour un don de sang, de plasma ou de plaquettes.

L'histoire fascinante du don de sang

Bruno Danic

De la toute première transfusion en 1667 aux techniques actuelles, le monde de la transfusion s’est transformé, tout comme la communauté des donneurs de sang. Plongez avec Bruno Danic, Directeur de l'établissement régional EFS Bretagne, dans l'histoire de la transfusion sanguine, du don de sang et de l'EFS.

L'histoire fascinante du don de sang

Bruno Danic, Directeur de l'établissement régional EFS Bretagne

Le tout premier donneur de sang était... un agneau !

Replongez avec Bruno Danic, Directeur de l’EFS régional de Bretagne, dans l'histoire fascinante de la transfusion sanguine et de l'Établissement français du sang.

Des premières expérimentations de transfusion de sang animal au XVIIe siècle, aux évolutions scientifiques et techniques du XXe siècle, découvrez les grandes étapes qui ont marqué l'histoire du don de sang. 

Comment ce geste est-il devenu un pilier de notre système de santé, depuis les premiers donneurs improvisés jusqu’aux deux guerres mondiales, en passant par l'âge d'or du don de sang des années 70 et 80 ? Comment s’est organisé le système français de transfusion sanguine après l’affaire du sang contaminé ? Comment est né l’EFS, pour garantir la sécurité des produits sanguins et le respect des valeurs d'éthique et de solidarité ?

Nous vous proposons une véritable plongée dans le passé, pour comprendre le système de transfusion sanguine actuel.

Envie de sauver des vies ? Prenez rendez-vous pour un don de sang, de plasma ou de plaquettes.

Le don en héritage

Sam

Sam a grandi dans un petit village d’Alsace. Il a toujours vu ses parents donner leur sang alors à 18 ans, il s’est lancé. Depuis, il est revenu plus de 30 fois. Pour lui, le don doit se transmettre de générations en générations.

Le don en héritage

Sam a 20 ans. Il donne son sang et son plasma depuis qu’il a 18 ans et compte déjà plus de 30 dons à son actif ! Le don de sang, c'est pour lui une histoire de famille.

Découvrez le parcours d’un donneur super investi qui vous montrera que le don de sang est un geste rapide, facile et à la portée de tous !

Alors n’attendez pas, faites comme Sam, et devenez un super donneur, prêt à battre tous les records ! Seul.e, entre ami.es, collègues ou en famille, prenez rendez-vous pour un don de sang, de plasma ou de plaquettes et contribuez vous aussi à sauver des vies !

Envie de sauver des vies ? Prenez rendez-vous pour un don de sang, de plasma ou de plaquettes.

Sam a 20 ans. Il donne son sang et son plasma depuis qu’il a 18 ans et compte déjà plus de 30 dons à son actif ! Le don de sang, c'est pour lui une histoire de famille. 

Découvrez le parcours d’un donneur super investi qui vous montrera que le don de sang est un geste rapide, facile et à la portée de tous !

Alors n’attendez pas, faites comme Sam, et devenez un donneur prêt à battre tous les records. Seul.e, entre ami.es, collègues ou en famille, contribuez vous aussi à sauver des vies !

Envie de sauver des vies ? Prenez rendez-vous pour un don de sang, de plasma ou de plaquettes.

Deux salariées, une vie avec nous

Chrystelle Morand et Sandrine Van Laer

Sandrine Van Laer s’est engagée dans le monde de la transfusion en 1982, Chrystelle Morand en 1992. Toutes deux médecins, elles ont vécu la création de l’EFS en 2000 et racontent les premiers pas d’un établissement unique.

En 1982, on prélevait des dons dans des flacons en verre.                                                                                                                                

Vous avez connu le monde de la transfusion avant la création de l’EFS, à quoi ressemblait-il ? 

Sandrine Van Laer (SVL) : Je suis arrivée au centre de transfusion de Lille en 1982. A cette époque, on prélevait des dons dans des flacons en verre et on assurait manuellement le prélèvement du plasma en filtrant le sang devant le donneur avant de lui rendre ses plaquettes et ses globules rouges… C’est peu dire que le monde de la transfusion a évolué et progressé depuis ! Dans les années 1980, les entretiens prédon avec les médecins n’étaient pas aussi poussés et allaient très vite, on pouvait voir défiler près de 1 000 donneurs à la journée. Aujourd’hui, les processus sont totalement différents et beaucoup plus nombreux, afin d’assurer une meilleure sécurité

Chrystelle Morand (CM) : Quand j’ai rejoint le centre de transfusion de Grenoble en 1992 en tant que médecin de garde, il y avait près de 200 centres de transfusion en France. Nous avions chacun nos modes opératoires, notre traçabilité des contre-indications au don, nos logiciels et nos propres réserves de produits sanguins. C’était une autre époque, une époque où un médecin faisait 4 métiers en 1. Au milieu des années 1990, les centres ont commencé à se regrouper, prémices de la création de l’EFS. 

Le 1er janvier 2000, tous les centres de transfusions sont en effet rassemblés dans un seul et même établissement. Du jour au lendemain, vous devenez collègues et d’un bout à l’autre de la France. 

SVL : Oui nous avons vécu cette ultime étape du regroupement et je garde le souvenir d’une époque pleine de découvertes et d’apprentissages. Dès les premiers jours de l’EFS, nous avons commencé à regarder au-delà de nos régions pour découvrir de nouvelles équipes et observer leurs modes de fonctionnement. Nous avons échangé et travaillé ensemble, nous avons remis à plat toutes nos pratiques pour construire un meilleur système, plus sécurisé et plus harmonisé. 

CM : La création de cet établissement unique était indispensable après le drame du sang contaminé. Avec l’EFS, il est certain que les centres de transfusion indépendants ont perdu en autonomie ce qui a pu créer de la frustration, mais nous avons appris à tous nous connaître et à multiplier les échanges. Tout le monde s’est mis en ordre de marche. Finalement, la création de l’EFS nous a poussés à nous remettre en question pour faire émerger une vision d’ensemble. 

Quels ont été les principaux changements mis en place après la création de l’EFS dans votre secteur, celui de la collecte ? 

SVL : En quelques années, nous avons établi des règles uniques pour les contre-indications au don, nous avons également mis au point un questionnaire d’entretien préalable au don unique. Aujourd’hui, l’EFS dispose d’une base de données nationale pour centraliser les informations sur les donneurs, ce qui est une avancée considérable en termes de sécurité transfusionnelle. Tout cela n’a été possible qu’avec la création de cet établissement unique

CM : Nous avons également réussi à faire travailler toutes les régions sur un même logiciel médico-technique avec une codification harmonisée, ce qui a permis une circulation des données beaucoup plus fluide et beaucoup plus sécurisée. J’ai adoré participer au groupe de travail qui a mené ce chantier, je suis allée avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme former le personnel de terrain dans de nombreuses régions. C’est cela aussi l’EFS : des échanges constructifs afin d’aboutir à une harmonisation de nos pratiques et un accompagnement dans l’acquisition des connaissances et des compétences. 

Quel est votre sentiment lorsque vous regardez le chemin parcouru ? 

CM : Sans aucune prétention ou vantardise, je suis fière d’avoir participé à cette construction et je suis fière de faire partie de ce collectif. J’y associe, bien entendu, tous les donneurs et les bénévoles ; je me souviens des nombreux samedis passés à remettre des médailles pour remercier les donneurs de leur fidélité et remercier également les maires et les bénévoles engagés à nos côtés. Dans ce chemin parcouru il y a eu des rencontres formidables.

SVL : Ce sont des gens qui forcent l’admiration. Pendant toutes ces années, j’ai adoré écouter les histoires des donneurs. Ils m’ont donné beaucoup d’émotion ! La transfusion est une mission que j’adore. C’est la mission de ma vie, dans ma carrière je n’ai travaillé que pour le don de sang et je suis heureuse d’avoir vécu ces 25 premières années de l’EFS. Et pour la suite, il y aura toujours des patients et nous aurons toujours besoin de donneurs. Il faudra toujours ce pont entre les deux. C’est la mission de l’EFS

Des bénévoles sur tous les fronts

Chahrazed et Thomas

Chaque jour, des centaines de bénévoles s’engagent à nos côtés : en parlant du don autour d’eux, en apportant leur aide sur des collectes mobiles, en sensibilisant les élèves dans les écoles… Nous sommes partis à leur rencontre.

Des bénévoles sur tous les fronts

S’engager pour le don de sang, ce n’est pas que donner son sang ! 

Et c’est bien ce que nous montrent Thomas, bénévole au sein de la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) et Chahrazed, engagée au sein du Conseil local des jeunes d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pour qui faire connaître le don de sang est un vrai combat ! 

Pour mener à bien sa mission de service public, l'Établissement français du sang compte sur le soutien essentiel de nombreuses associations de bénévoles, avec la FFDSB comme partenaire historique.

« Le don de sang rassemble toutes les générations et il existe une multitude de profils de bénévoles. Certains bénévoles ont été touchés personnellement au cours de leur vie, d’autres veulent partager des valeurs qui leurs tiennent à cœur. Dans nos 2 650 associations, les bénévoles ont une mission essentielle de lien social au sein des territoires », explique Jacques Allegra, le président de la FFDSB

Au quotidien, les bénévoles sont indispensables. Ils nous accompagnent dans la promotion du don de sang auprès de tous les publics, dans les écoles, les lycées, les universités, les entreprises, ils identifient des salles pour l’organisation de collectes mobiles, accueillent les donneurs et les accompagnent notamment au moment de la collation. 

Les bénévoles incarnent le don de sang dans les territoires et font rayonner les valeurs de solidarité, de générosité et de citoyenneté.

Envie de vous engager pour le don de sang ? Découvrez comment vous engager à nos côtés !

La maman sauvée par 27 donneurs

Chloé

La vie de Chloé aurait pu basculer en 2014. Quelques heures après avoir mis au monde sa fille Lyla, elle est victime d’une hémorragie. Ce jour-là, les médecins lui transfusent en urgence 27 poches de sang et lui sauvent ainsi la vie.

Donner la vie est un moment heureux, je ne pensais pas que cela pouvait basculer aussi vite.

À l’été 2014, j’arrive au terme de ma grossesse après neuf mois merveilleux, sans le moindre problème. Arrivée à terme, les médecins décident de déclencher l’accouchement, je me prépare alors à mettre au monde ma fille, sauf que rien ne se passe comme prévu.

Le déclenchement ne fonctionne pas, mon col ne se dilate pas suffisamment et rapidement, l’équipe médicale m’annonce que je vais devoir accoucher par césarienne. C’est un premier choc. Que je surpasse en voyant ma petite Lyla et ses cheveux roux quelques heures plus tard.

Le deuxième choc, je n’ai pas le temps d’en prendre conscience sur le moment. Après la césarienne, je commence à saigner. En quelques minutes, je perds sept litres et demi de sang, les médecins m’opèrent d’urgence, m’enlèvent l’utérus pour stopper l’hémorragie et me transfusent vingt-sept poches de sang pour me sauver la vie.

Dans la soirée du 30 juin 2014, j’ai 5 % de chances de rester en vie et de pouvoir raconter mon histoire aujourd’hui. Ce jour-là, vingt-sept donneurs anonymes me sauvent la vie. Ils m’offrent de voir grandir ma fille. Depuis, je veux les remercier chaque jour qui passe.

J’ai lancé un challenge auprès de mes proches à La Réunion pour mobiliser autour du don de sang, on a déjà récolté plus de 250 poches ! Je m’investis à mon niveau pour sensibiliser les Réunionnais et les convaincre de sauter le pas. Le don de sang m’a sauvée et il sauve des centaines de milliers de personnes chaque année en France.  

Devant moi, il y a ma fille, Lyla. Elle est en parfaite santé, joyeuse et sportive ! Elle connaît mon histoire, qui est la sienne aussi. Elle est sensibilisée à l’importance du don de sang, et ce serait formidable qu’elle souhaite et qu’elle puisse donner son sang un jour.

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L'EFS, une responsabilité nouvelle

Pascal Morel

Le 1er janvier 2000, la France de se dote d’un service public du sang. Avec l’EFS, apparaissent de nouvelles règles et de nouveaux usages. Pascal Morel a occupé le poste de personne responsable pendant 4 ans.

L'EFS, une responsabilité nouvelle

Le 1er janvier 2000, la France se dote d’un service public du sang : l'Établissement français du sang est créé. C'est unique au monde, tout notre pays bénéficie des mêmes règles. 

Créé en réponse aux failles du système transfusionnel des années 80 et à l’affaire du sang contaminé, l’EFS permet une harmonisation des pratiques sur l’ensemble du territoire et un renforcement de la sécurité transfusionnelle.

Cette nouvelle organisation de la chaîne transfusionnelle voit aussi apparaître une nouvelle fonction : celle de personne responsable des produits sanguins. Pascal Morel, qui a occupé ce poste durant plusieurs années au sein de l’EFS, revient dans ce podcast sur cette fonction si particulière dont la vocation est d'assurer la sécurité des donneurs comme des patients.

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Au fil du temps

Saison 2

La vie devant nous

Saison 3